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Irania.fr

par Jahanshah Rashidian (5 mai 2010)

Massacre Oublié en Iran

Quelques jours après que le fondateur de la République Islamique d’Iran, Ayatollah Khomeini, accepte la résolution 598 en juillet 1988 et la fin de la guerre avec Irak, lance un fetwa, décret religieux, pour anéantir tous les prisonniers politiques en Iran.

On a d’abord cru que le fatwa avait initialement ciblé les prisonniers du MOK, Mojahedine du peuple d’Iran, qui est un groupe musulmane qui avait tourné le dos aux mollahs en se réfugiant en Irak de " profane" Saddam, mais en effet le fatwa avait été tellement rectifié qu’il avait envisagé tous les prisonniers politiques.

D’après M. Abrahamian, un chercheur de ce génocide, les exécutions des prisonniers ont été secrètement organisées avant l’attaque militaire du MOK qui franchit en juillet 1988 depuis l’Irak la frontière iranienne juste après le cessez-le-feu pour tenter de renverser le régime. L’opération appelée « Forough Javidan » échoua après quelques jours de combats sanglants et coïncida à une répression sanglante en Iran, exécutant des prisonniers politiques. La décision des exécutions des prisonniers n’était pas due à cette opération do MKO, mais à un génocide de nature Islamiste qui visait tous les opposants du régime, indépendamment de cette attaque.

 Pendant les mois août et septembre, sous le gouvernement de Mir Hossein Moussavi (le candidat présidentiel du juin 2009), les sbires du régime ont exécuté toutes les heures de 7h30 à 17h00 sans relâche aux prisons d’Evin et Gohardasht à Téhéran. Les jeunes, y compris des mineurs ou des femmes enceintes, étaient massacrés à ce rythme tous les jours ; en total plusieurs centaines d’exécutions par jour.

Il fallait tuer tous les prisonniers avant l’entrée scolaire en Iran. Mais étant en retard, vers la fin du délai, ils en ont tué deux cents en 20 minutes en servant des rafraîchissements empoisonnés aux prisonniers suffoquant de chaleur dans leurs cellules. Deux médecins ont supervisé les exécutions en travaillant avec le fameux bourreau du régime, Mr. Lajavardi, le directeur de la prison d’evin.

La majorité des victimes ont été pendues dans les prisons à Téhéran, et certains ont été fusillés aux provinces. Le procès ne durait que quelques minutes, on leur a demandé s’ils étaient d’accord à abandonner leurs idéaux politiques tout en collaborant avec le régime. La formule était simple : Es-tu fidèle à la République Islamique? Fais-tu tes trios fois prières ? Veux-tu collaborer avec nous? Ceux qui refusaient la soumission étaient immédiatement conduits sous le peloton d’exécution.

La plupart des victimes étaient des simples sympathisants de groupes d’oppositions. Ils n’avaient rien à faire ou à comprendre avec la position belliqueuse de leurs groupes vis à vis du régime. Ils étaient condamnés pour avoir distribué un journal, ou bien lu un livre, ou une brochure d’opposition. La plupart étaient teenagers au moment de leur captivité et auront du être relâché après avoir terminé leur terme d’emprisonnement. Ils étaient pourtant exécutés sans aucune preuve valable.

Le nombre exact d’exécutions et les conditions d’exécutions n’ont pas été rapportés par la République Islamique ou ses fractions islamiques. On estime le nombre des exécutions de 4485, publiés dans le média de l’opposition, à 30,000 ou même plus.
 

À Téhéran, les corps étaient secrètement, mais hâtivement enterrés dans les tombes collectives dans un endroit en dehors de Téhéran qui s’appel Khavaran. C’étaient les chiens affamés qu’en déterrant les cadavres ont premièrement découvert ces corps.

Dès lors, certains noms des victimes des exécutions, les noms des juges et responsables d’exécutions, des exécuteurs, des bourreaux, et des complices du massacre ont été dénoncés par les rescapés du massacre ou par certains déserteurs du régime à l’étranger.
Il est maintenant reconnu par l’organisation de l’Amnesty International qui a consacré 1er Septembre comme" la journée internationale du souvenir des prisonniers politiques" en souvenir du massacre.

Bien que le principal coupable du massacre s’appelle Ayatollah Khomeini, mais beaucoup d’autres dirigeants actuels du régime y ont participé. Ces coupables ont été promus jusqu’aux ministres de cabinets dans les gouvernements de président Rafsandjani, Khatami et surtout dans le gouvernement d’Ahmadinejad.

Les collègues d’Ahmadinejad sont quelques généraux de la Gardiens de la Révolution Islamique, qui ont été impliqués dans le massacre, mais pire, ce sont l’ex-Ministre intérieur, Hojjatoleslam Mostafa Pour Mohammadi (l’un des trois membres du Comité de la Peine Capitale de la ville Téhéran)-- un comité qui coordonnait les exécution sommaires des détenus de la prison d’ Evin à Téhéran — . L’autre complice est et l’ex-Ministre d’Information Hojjatoleslam Gholamhossein Mohseni Ezhei qui sont les deux bourreaux du massacre.

D’après un document de l’organisation des Droits de l’Homme publié en 15, décembre 2005, “M. Pourmohammadi et M. Azhei ont été impliqués dans le massacre.”

Le monde “civilisé” n’a pas encore condamné ce massacre de 1988. Aucun mandat d'arrêt n a jamais été prononcé par les autorités judiciaires des pays occidentaux contre les coupables de ces crimes contre l’humanité. Ces coupables toujous continuent leurs carriers dans le gouvernement ou les fractions islamiques du régime.

 

 

 

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