
										UITA
										
										
										Unit les travailleurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'hôtellerie du monde entier
 
 
									
									Deux dirigeants du syndicat du sucre Haft Tapeh font toujours face à 
									de longues peines d'emprisonnement en Iran - Agissez maintenant!
									
									
									
									Trois des dirigeants du
									
									syndicat des travailleurs du sucre Haft 
									Tapeh en Iran, condamnés à la prison plus 
									tôt cette année,ont vu leur condamnation 
									renversée en appel. 
									
									Cependant, le président du syndicat, Ali 
									Nejati, et son agent de communication,
									Reza Rekhshan, font toujours face à 
									des peines d’emprisonnement, alors que le 
									processus d’appel dans leur cas traîne en 
									longueur – et que leur emprisonnement serait 
									un coup important porté à la lutte des 
									travailleurs du sucre pour la création d’un 
									syndicat indépendant. Rekhshan est notamment 
									accusé d'avoir fourni des renseignements à 
									des syndicats étrangers sur les conditions 
									de travail horribles qui prévalent à Haft 
									Tapeh. 
									
									Ali Nejati n’a pu retrouver un emploi à Haft 
									Tapeh depuis sa libération en avril après un 
									mois en isolement dans un centre de 
									détention des services de renseignement. 
									Nejati a été placé sur une liste noire de 
									l’emploi dans la ville de Shush et la 
									situation de sa famille devient de plus en 
									plus désespérée. 
									
									Des milliers de militants/tes des droits 
									syndicaux à travers le monde ont protesté 
									contre la répression qui frappe le syndicat 
									Haft Tapeh et ses dirigeants. Ali Nejati a 
									été adopté à titre de prisonnier de 
									conscience par Amnesty International après 
									les condamnations prononcées par le tribunal 
									dans le dossier Haft Tapeh. Les 
									protestations internationales semblent avoir 
									joué un rôle et influencé la décision de la 
									cour d'appel, qui a rejeté les accusations 
									ridicules portées contre les défendeurs, 
									notamment celle d’avoir « porté atteinte à 
									la sécurité nationale ». 
									
									Il faut maintenant faire de toute urgence 
									des pressions sur les autorités iraniennes 
									pour les inciter à invalider les 
									condamnations d’Ali Nejati et de Reza 
									Rekhshan -
									
									CLIQUEZ ICI pour faire parvenir 
									un message aux autorités gouvernementales et 
									judiciaires d’Iran et les appeler à annuler 
									immédiatement et sans conditions les 
									sentences prononcées contre les 
									syndicalistes de Haft Tapeh et réintégrer 
									immédiatement Ali Nejati dans son emploi! Il 
									se peut que les messages adressés à certains 
									récipiendaires soient refusés en raison 
									d’une surcharge des serveurs – d’autres 
									seront cependant transmis. 
									
									Vous pouvez également envoyer un message à 
									l’ambassade ou à la mission diplomatique de 
									l’Iran dans votre pays – ou leur rendre 
									visite!
									
									La liste complète des ambassades et missions 
									diplomatiques est disponible ici , et 
									vous pouvez généralement trouver les 
									adresses de courriel en faisant une 
									recherche internet sur la mission 
									diplomatique dans votre pays. 
									
									Depuis le 9 septembre, plus de 500 
									travailleurs sont en grève à Haft Tapeh afin 
									d’exiger la restauration des heures 
									supplémentaires mensuelles, que la direction 
									a ramenées de 120 à 40 heures. Le salaire de 
									base est tellement faible que les 
									travailleurs doivent faire jusqu’à 120 
									heures supplémentaires par mois uniquement 
									pour assurer leur survie et celle de leur 
									famille. Les coupeur qui récoltent la canne 
									à sucre à la main dans une chaleur 
									suffocante ne travaillent que six mois par 
									année, sans aucune indemnité de chômage pour 
									le reste de l’année.